Questions fréquemment posées.
Nous mettons tout en œuvre pour vous laisser à disposition toutes les informations nécessaires à vos demandes éventuelles.
En tant qu’artisan, le maçon doit être titulaire d’un certificat d’aptitude professionnelle (CAP) ou d’un brevet d’études professionnelles (BEP) ou d’un diplôme ou d’un titre homologué de niveau égal ou supérieur, délivré pour l’exercice de son activité. A défaut, il doit justifier d’une expérience professionnelle de trois années en qualité de salarié ou d’indépendant (loi du 5 juillet 1996). Le décret du 4 mai 2017 met en œuvre l’obligation de qualification professionnelle par métier (et non plus par groupe d’activités) et introduit l’accès partiel à une activité. Ainsi, depuis le 1er juin 2017, il est nécessaire d’avoir un CAP, ou BEP, ou un diplôme équivalent, ou de justifier d’une expérience professionnelle de trois années, dans le métier ou dans la partie d’activité envisagée pour pouvoir l’exercer. La personne qualifiée dans un métier peut toutefois accomplir les tâches qui relèvent d’un métier connexe faisant partie d’un même groupe d’activités, sans qualification supplémentaire, à la condition que ces tâches fassent appel à des compétences similaires à celles mises en œuvre dans le métier principal. Par ailleurs, les personnes partiellement qualifiées dans une activité soumise à qualification peuvent exercer la partie d’activité correspondant à leur qualification.
L’inscription au Répertoire des Métiers est obligatoire et concerne aussi les micro-entrepreneurs (loi 2014-626 du 18 juin 2014).
Le professionnel doit souscrire une assurance de responsabilité professionnelle. Les entreprises intervenant dans la construction sont tenues de souscrire une assurance responsabilité des constructeurs, couvrant la garantie décennale sur le gros œuvre et biennale sur les plus petits travaux.
Elles doivent également souscrire les garanties nécessaires (garantie de remboursement et garantie de bonne fin) si elles réalisent des constructions dans le cadre de contrats de construction de maisons individuelles.
Le label RGE (« Reconnu Garant de l’Environnement ») est un signe de qualité délivré à une entreprise qui remplit certains critères lors de la réalisation de travaux d’économie d’énergie dans les logements (isolation des murs ou de la toiture, installation d’un équipement utilisant une énergie renouvelable, etc.). Il s’agit d’un dispositif reconnu par l’Etat.
Bien que non obligatoire, pour le professionnel, posséder la mention RGE permet de faire bénéficier son client de différentes aides dans le cadre de la mise en place de l’éco-conditionnalité en vigueur depuis le 1er septembre 2014 : crédit d’impôt, aides et subventions publiques, Eco-PTZ et primes de certificats d’économie d’énergie.
Pour obtenir la mention RGE, l’entreprise doit, en premier lieu, désigner un référent technique qui suivra une formation afin d’acquérir une qualification spécifique au domaine d’activité de la structure (Quali’Sol, Quali’PV, Quali’Bois, Quali’Pac, etc.). L’entreprise constitue ensuite un dossier auprès de l’organisme ayant délivré la qualification (Qualibat, Qualiflec, Qualit’EnR, Certibat, Céquami) afin d’obtenir la mention RGE. Un audit de contrôle est réalisé sur un chantier de l’entreprise dans les 24 mois qui suivent l’obtention de la mention.
Pour la conserver, l’entreprise doit effectuer au moins deux chantiers tous les deux ans dans le domaine d’activité désigné RGE. La mention est valable 4 ans et nécessite une procédure de renouvellement à l’issue de cette période.
La loi relative à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises (loi 2014-626 du 18 juin 2014) instaure l’obligation pour les micro-entrepreneurs exerçant une activité dans le bâtiment de mentionner les informations relatives à leur assurance professionnelle sur leurs devis et factures.
La loi de modernisation de l’économie (LME) du 4 août 2008 (2008-776) a débouché sur des mesures portant sur les délais de paiement aux fournisseurs. La LME plafonne les délais de paiement à 60 jours à compter de la date d’émission de la facture (ou 45 jours fin de mois).
L’ordonnance n°2017-1389 du 22 septembre 2017 transforme le compte personnel de prévention de pénibilité en compte professionnel de prévention. Chaque année, l’employeur doit évaluer l’exposition de chaque travailleur aux facteurs de pénibilité suivants : travail de nuit, travail en équipes successives alternantes, travail répétitif, travaux en milieu hyperbare, températures extrêmes et bruit (quatre des dix facteurs de risque du compte personnel de prévention à la pénibilité ont été supprimés). Les cotisations relatives à ce dispositif (cotisations de base et additionnelles) sont supprimées depuis le 1er janvier 2018.
Instaurée par la loi Macron pour lutter contre le travail illégal, la carte d’identification professionnelle des salariés du bâtiment est obligatoire depuis le 1er octobre 2017. Les employeurs peuvent l’obtenir, contre redevance, auprès de la Caisse Congés Intempéries BTP. Elle est valable pour toute la durée du contrat de travail (pendant 5 ans pour les intérimaires, pendant la période du détachement pour les salariés détachés). Le salarié titulaire de la carte d’identification professionnelle est tenu de la présenter lors des contrôles de l’inspection du travail (décret n° 2016-175 du 22 février 2016, arrêté du 20 mars 2017).
- les fondations qui relient le sol et les murs porteurs.
- les murs porteurs.
- les murs extérieurs (plâtre, placo, parpaing, briques, béton cellulaire)
- les dalles ou chapes de béton au sol qui peuvent être coulées en extérieur ou en intérieur.
Les avantages à faire appel à un maçon
Cet artisan expert, parfois reconnu garant de l’environnement (RGE) pour sa capacité à utiliser des matériaux et des techniques durables et à favoriser les économies d’énergie, représente un partenaire essentiel pour le maître d’ouvrage et tout autre intervenant du BTP.
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Que désignent les travaux de second œuvre ?
- Construction de cloisons intérieures.
- Installation de menuiseries intérieures.
- Travaux de plomberie et installations sanitaires.
- Installation électrique.
Les travaux de gros œuvre comprennent les fondations, le soubassement, l’assainissement, l’élévation des murs, la toiture, la charpente, et parfois les menuiseries extérieures. Les fondations constituent le premier type de gros œuvre sur un chantier de construction de maison neuve.
- Terrassement classique : Ce type de terrassement est utilisé pour tout projet de construction neuve. …
- Terrassement de surface : …
- Les fouilles : …
- Le remblais de terre : …
- Evacuation de terre ou de gravats :
- La préparation du terrain. Préparer le terrain pour les travaux de terrassement se résume à établir un bornage ou un piquetage du terrain. …
- L’extraction. …
- L’évacuation des eaux. …
- Le décaissement. …
- La viabilisation. …
- La pose d’un film géotextile. …
- Le remblaiement.